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Les besoins nutritionnels des chevaux

Eau

Le cheval doit en permanence avoir à sa disposition de l’eau propre à volonté et à température ambiante (environ 15°C). Un cheval de 500 kg consomme en conditions « normales » 30 à 40 litres d’eau par jour.

Néanmoins, selon l’activité physique, le stade physiologique ou encore la température ambiante, la consommation d’eau peut augmenter de façon importante (50L/jour pour un cheval au travail intense ou une jument en lactation).

Énergie

L’énergie apportée par l’aliment est utilisée pour couvrir différents besoins :

  • Besoins d’entretien (fonctions vitales : déplacements, respiration, ingestion…).
  • Besoins de production (activité physique, gestation, lactation, croissance…).

Les besoins énergétiques sont mesurés en Unité Fourragère Cheval : UFC*.
*1 UFC = 2200 Kcalories d’énergie nette (60 % de l’énergie brute de l’aliment).

L’énergie provient majoritairement de 3 sources qui sont : l’amidon, la matière grasse et les fibres.

  • Amidon > Présent principalement dans les céréales (avoine, orge…). 1 kg d’orge = 1 UFC. Il faut cependant veiller à la quantité d’amidon distribuée quotidiennement.
  • Matière grasse > Présente principalement dans les graines oléagineuses (de soja extrudées et de lin extrudées..) et les huiles (soja, colza, lin…). 1 kg d’huile = 3 UFC. Cela devient particulièrement utile dès lors que les besoins énergétiques du cheval
    deviennent très importants.
  • Fibre > Présente principalement dans les fourrages (foin…) et certaines matières premières (luzerne déshydratée cheval, téguments de soja, son de blé…). 1 kg de foin = 0.50 UFC. Il est indispensable d’apporter quotidiennement un minimum de fibres au cheval afin
    d’assurer une bonne hygiène digestive, une source de lest et un apport d’énergie.

Protéines

Les besoins en protéines du cheval sont exprimés en Matière Azotée Digestible Cheval : MADC. C’est la quantité minimale de protéines digestibles à apporter au cheval. Dans la plupart des rations, les valeurs de MADC sont bien au-dessus des minima afin de garantir le meilleur équilibre entre les acides aminés. En effet certains d’entres eux sont qualifiés « d’essentiels » (lysine = 1 er acide aminé limitant, méthionine, thréonine…) et doivent donc être obligatoirement apportés par l’alimentation. On citera le tourteau de soja comme la meilleure source protéique utilisée dans les aliments.

Minéraux & vitamines

Un apport en minéraux (macro-éléments : calcium, phosphore, magnésium, sodium…et oligo-éléments : fer, cuivre, zinc, manganèse, iode, sélénium…) et vitamines ( A, B1, B2, PP, B5, B6, acide folique, B12, biotine, D, E, K) demeure indispensable . Néanmoins, son incorporation dans l’aliment doit être raisonné selon l’intensité du travail ou encore le stade physiologique (croissance, gestation, lactation) du cheval. En effet une carence ou un excès peuvent tous les deux s’avérer problématiques pour sa santé.

Enfin, le respect de certains équilibres est également un point sur lequel nous attachons une grande importance.

  • Pour les chevaux à la reproduction
    le rapport Calcium/Phosphore doit être le plus proche de 1.5
  • Pour les chevaux en croissance et au travail
    le rapport Calcium/Phosphore doit être le plus proche de 1.8
  • Pour tous les chevaux
    le rapport Zinc/Cuivre établi à 3.0
    le rapport Vitamine A/Vitamine D compris entre 5 et 10.
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